Madagascar!
Cet été, nous avions prévu de visiter la cinquième plus grande île du monde, patrie:
- de la vanille
- et des lémuriens.
Tout était beau dans ce voyage.
D’abord, mes camarades de vadrouille : ma soeur, mon beau-frère, mes nièces, deux de leurs grand-parents et un de leurs tontons.
Un super voyage en famille pour se créer de précieux souvenirs d’émerveillement, de rencontres, d’aventure, de surprises… d’inconfort aussi certainement, mais ça fait partie de l’aventure!
Ma soeur nous avait concocté un programme de rêve.
Etant professionnelle du végétal, j’avais commencé à me documenter sur la végétation endémique, enthousiaste à l’idée voir de mes propres yeux des plantes emblématiques :
- les fameux baobabs,
- le Ravenala (arbre du voyageur),
- les multiples orchidées.
Patatras. Covid, confinement, vols annulés
Cette infographie a été temporairement retirée suite à des pressions de la bourse des vols et en attente du remboursement de nos billets qui doivent être effectués sous 1 semaine
Nous y avons perdu un chouette voyage.
D’autres y ont perdu plus, on ne va pas trop se plaindre non plus.
Petit pincement au coeur tout de même, car il n’est pas dit que nous pourrons à nouveau avoir des disponibilités communes pour un voyage de plusieurs semaines.
Pas beaucoup d’espoir de pouvoir reporter.
Nous avons donc, conformément à ce que la loi nous proposait, demandé le remboursement.
Cette infographie a été temporairement retirée suite à des pressions de la bourse des vols
Nous avons occupé notre été autrement, en pensant de temps en temps aux lémuriens, et à la formidable biodiversité de Madagascar, qui pendant ce temps se refaisait peut-être une santé, avec cette pause généralisée de l’activité humaine.
Puis, ça a commencé à prendre une tournure agaçante.
Nous avions réservé par Bourse des Vols.
Cette infographie a été temporairement retirée suite à des pressions de la bourse des vols et en attente du remboursement de nos billets
Aujourd’hui, nous ne comptons plus nos mails de réclamation.
Sentant que le vent ne serait pas favorable de sitôt, nous avions demandé à Bourse des Vols une annulation avec remboursement dès le 3 avril.
Depuis le 6 avril, notre dossier “est en cours de traitement” et ils reviendront “vers nous”.
Nouveau mail de notre part début mai, car nous avions en effet une correspondance, et l’un des deux trajets était supprimé.
C’était acté, on ne pouvait plus effectuer ce voyage.
L’autre avion serait d’ailleurs certainement annulé aussi.
Sans réponse, nous avons renvoyé un mail le 17 mai.
Puis, la Bourse des Vols s’est mise à nous dire qu’elle ne pouvait pas nous rembourser, parce-qu’elle n’agissait qu’en tant qu’intermédiaire, et que ses conditions de remboursement ou d’avoir ne dépendaient pas d’elle, mais des compagnies émettrices.
Tiens, voilà un obstacle qui ne nous avait pas été présenté dès le début, dans le mail du 6 avril.
Nous avons donc bataillé parallèlement avec la compagnie aérienne émettrice et avec la Bourse des Vols, qui ne se sont pas privées de nous renvoyer chacune vers l’autre à plusieurs reprises.
Finalement, après une opiniâtre insistance, le 23 octobre, Kenya Airways nous informe qu’ils viennent de procéder au remboursement intégral de nos billets auprès de Bourse des Vols.
Nous voilà bien contents, car nous devions partir nombreux, il y en a donc pour quelques milliers d’euros là-dedans.
Quelle bonne nouvelle!
Nous transférons tout de suite ce mail à Bourse des Vols.
L’argent est rentré en France, la partie la plus compliquée est accomplie, il n’y a plus qu’à attendre un simple virement de la part de Bourse des Vols.
Qui n’aura plus aucune difficulté à le faire puisqu’il s’agit de simplement transférer de l’argent qu’ils viennent de recevoir ; en tant qu’intermédiaire c’est vrai que c’est mieux quand il n’y a pas à pomper dans la trésorerie.
Nous avons quasiment récupéré notre dû!
Dommage pour le voyage, mais nous allons pouvoir nous consoler en nous faisant plaisir autrement.
Moi, j’achèterais bien un bon matelas pour prendre soin de mon dos.
Ma soeur et mon beau-frère vont faire un peu de paysagisme dans leur jardin, car quitte à ne pas pouvoir partir pendant un moment, autant que l’environnement immédiat soit sympa.
Donc le 23 octobre, nous avons transféré à Bourse des Vols le mail annonçant que Kenya Airways leur a remboursé intégralement nos billets.
Pas de réponse.
Impatients que nous sommes de réaliser nos nouveaux projets très locaux et confinement-compatibles, nous demandons des nouvelles dès le lendemain.
Pas de réponse.
Nous avons relancé le 30 octobre.
Pas de réponse.
Cette infographie a été temporairement retirée suite à des pressions de la bourse des vols et en attente du remboursement de nos billets
Mince! Avant, ils ne nous remboursaient pas parce-qu’ils ne pouvaient pas :
Ils n’avaient pas les fonds, restés dans la poche de la compagnie aérienne.
Cela étant surmonté, il semblerait maintenant qu’il soit plus compliqué de rédiger un mail.
D’une autre adresse, mais en indiquant toujours notre référence dossier, nous avons relancé à nouveau le 31 octobre.
On nous répond immédiatement pour nous remercier de l’intérêt porté à Bourse des Vols (tu penses bien, tu ne m’as jamais autant intéressée!).
On nous annonce que notre dossier a été transféré au service concerné qui reviendra vers nous directement, et que toutes les réponse à nos questions se trouvent dans le centre d’aide, comprenez leur FAQ.
“Quand donc serons-nous remboursés, maintenant que vous avez notre argent, puisqu’il n’y avait que cela qui vous retenait?” n’est pas une question qui se trouve dans la FAQ.
Le calembour est facile et guère plus subtil que les méthodes employées par cette entreprise, mais cela reste tentant, donc je le fais : quand ils ont décidé de s’appeler Bourse des Vols, n’était-ce pas par souci de transparence?
Mais les mésaventures sont le nom pessimiste de l’expérience, et, forte de cette expérience, si je revoyage un jour, ce sera sans intermédiaire.
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